Nouvelles opératiques du mois d’août : Pavarotti va benvenuto con suo gyneco, ma non troppo…

Longue vie au Maes­tro Pavarotti !

Le ténor ita­lien Lucia­no Pava­rot­ti, hos­pi­ta­li­sé mer­cre­di dans un hôpi­tal de Modène (nord de l’I­ta­lie), « va mieux » et devrait quit­ter l’é­ta­blis­se­ment « dans les pro­chains jours », a indi­qué ven­dre­di son épouse Nico­let­ta Man­to­va­ni après lui avoir ren­du visite.

« Il va mieux », a décla­ré Nico­let­ta Man­to­va­ni aux jour­na­listes qui l’at­ten­daient à  la sor­tie de l’hô­pi­tal. Selon elle, son mari quit­te­ra l’é­ta­blis­se­ment « cer­tai­ne­ment dans les pro­chains jours ».

Le plus célèbre des ténors ita­liens, âgé de 71 ans, a été hos­pi­ta­li­sé mer­cre­di soir « en rai­son d’un état fié­vreux », avait indi­qué jeu­di dans un bul­le­tin de san­té l’hô­pi­tal de Modène, affir­mant que son état de san­té était « satis­fai­sant » et qu’il allait pou­voir sor­tir « dans les pro­chains jours ».

Le d’o­pé­ra n’est plus appa­ru en public depuis une inter­ven­tion pour un can­cer du pan­créas en juillet 2006. Il y a un mois, lors d’une céré­mo­nie musi­cale en l’hon­neur du ténor sur l’île d’Is­chia près de Naples (sud), son épouse avait indi­qué que son mari se sen­tait bien et pré­pa­rait un .

Doc Gyne­co n’a rien à  envier à  Robert Alagna
Le rap­peur Doc Gyné­co, conspué lors d’un à  Genève pour son sou­tien à  Nico­las Sar­ko­zy et « psy­cho­lo­gi­que­ment tou­ché par cette affaire », a annu­lé le qu’il devait don­ner ven­dre­di soir à  Ban­dol (Var), a‑t-on appris ven­dre­di auprès des organisateurs.

« Nous avons reçu un cer­ti­fi­cat médi­cal qui fait état de son impos­si­bi­li­té de chan­ter. Il est psy­cho­lo­gi­que­ment tou­ché par cette affaire », a décla­ré l’or­ga­ni­sa­teur du fes­ti­val M6 Live Thier­ry Cha­brot au quo­ti­dien Var-matin.

« Nous avons tout ten­té pour convaincre son pro­duc­teur de reve­nir sur sa déci­sion mais en vain », a pour­sui­vi l’or­ga­ni­sa­teur qui a fait savoir à  l’AFP qu’il confir­mait ses pro­pos à  Var-matin.

La mai­rie de Ban­dol, à  l’o­ri­gine du fes­ti­val en col­la­bo­ra­tion avec M6, a confir­mé avoir « reçu un cer­ti­fi­cat médi­cal de Doc Gyné­co disant qu’il était fatigué ».

Axel Bauer a accep­té de rem­pla­cer ven­dre­di le chan­teur défaillant, ont ajou­té les orga­ni­sa­teurs du fes­ti­val dont c’est la 4e .

Doc Gyné­co avait dû inter­rompre son concert il y a une semaine à  Genève après avoir fait face à  une « mini émeute », selon la suisse. Por­tant une ban­de­role « Sar­ko facho, Gyné­co col­la­bo », plu­sieurs dizaines de spec­ta­teurs avaient hué le chan­teur avant de jeter des pro­jec­tiles dans sa direc­tion. Les orga­ni­sa­teurs avaient pré­fé­ré inter­rompre le spec­tacle au bout d’une demi-heure.

 
Mode été 2007 : Le « Ben­ve­nu­to Cel­li­ni » se porte bien
Le public du fes­ti­val de Salz­bourg (Autriche), amu­sé, a accla­mé ven­dre­di soir une pro­duc­tion très visuelle, du « Ben­ve­nu­to Cel­li­ni » de Ber­lioz dans une mise en scène colo­rée et bur­lesque du vidéaste pop Phi­lipp Stôlzl, applau­dis­sant aus­si la dis­tri­bu­tion musi­cale, notam­ment la jeune Mai­ja Kovalevska.

Cet opé­ra de 1838 qu’af­fec­tion­nait Hec­tor Ber­lioz n’a­vait jamais été mon­té à  Salz­bourg : com­po­si­tion inégale mêlant aspects comiques et duos sublimes, elle montre à  Rome durant la Renais­sance l’or­fèvre et sculp­teur Ben­ve­nu­to Cel­li­ni, comme un aven­tu­rier rebelle amou­reux de Tere­sa et qui doit repous­ser la jalou­sie d’un rival et la méfiance du pape.

Phi­lipp Stôlzl, un Alle­mand de 40 ans, qui a réa­li­sé notam­ment des clips pour Madon­na et Mick Jag­ger ain­si que des films publi­ci­taires et un long-métrage, est reve­nu à  la mise en scène théâ­trale, « pour s’a­mu­ser ». « J’ai été ins­pi­ré par le côté déme­su­ré de Ber­lioz et sa musique », par « cette élé­gante anar­chie fran­çaise, par son chaos, son côté col­lages », a‑t-il ven­dre­di à  la presse avant la première.

Dans l’acte un, il campe sur la ter­rasse pen­thouse d’un immeuble new-yor­kais, Tere­sa très gla­mour, essayant des robes, aidée par des robots. Cel­li­ni vient lui appor­ter des fleurs, en héli­co­ptère, alors que le père de l’hé­roïne le chasse à  coup de che­vro­tine. Ensuite, clou du spec­tacle qui fait rire le public, une beu­ve­rie très ani­mée et sur­tout un long car­na­val avec dizaines de cho­ristes et bate­leurs en masques de héros de bandes dessinées.

La seconde par­tie, où Cel­li­ni lut­te­ra pour sau­ver sa tête et son amour en fon­dant enfin sa sta­tue de Thé­sée, per­met de rendre l’at­ten­tion aux chan­teurs et à  l’or­chestre phil­har­mo­nique de Vienne sous la direc­tion juste de Valé­ry Guéorguiev.

Ben­ve­nu­to Cel­li­ni a mani­fes­te­ment sur­mon­té ven­dre­di soir la véri­table « malé­dic­tion » qui a frap­pé le fes­ti­val avec des défec­tions en série de stars cette année : le ténor amé­ri­cain Neil Shi­coff, dévas­té de ne pas avoir été nom­mé direc­teur de l’o­pé­ra de Vienne, avait aban­don­né au prin­temps juste avant les répé­ti­tions : il est rem­pla­cé par l’Al­le­mand Burck­hard Fritz, convain­cant à  défaut de tou­jours pas­ser la rampe au début de l’opéra.

La semaine der­nière, c’est la bul­gare Ves­se­li­na Kasa­ro­va, bles­sée au pied, qui avait dû renon­cer. L’A­mé­ri­caine Kate Aldrich, venue in extre­mis, a convain­cu dans le rôle d’As­ca­nio, le valet de Cel­li­ni, que le met­teur en scène avait dégui­sé ven­dre­di en cyborg chantant…

Comme Mikhaïl Petren­ko (basse, incar­nant un pape Clé­ment VII bouf­fon), Laurent Naou­ri (Fie­ra­mos­ca) et Valé­ry Guéor­guiev, la Let­tone Mai­ja Kova­lesvs­ka, une brune sopra­no de 27 ans, a eu droit aux vivats, sédui­sant le public par sa et sa plastique.

L’Au­triche est, il est vrai, à  la recherche de nou­velles gloires : elle avait fort mal accueilli le faux bond subit lun­di du Mexi­cain Rolan­do Vil­la­zon et sur­tout de sa chou­chou Anna Netreb­ko, la très média­tique Russe natu­ra­li­sé autrichienne.

Après « Armi­da » de Joseph Haydn, « Eugène Oné­guine » de Tchaï­kovs­ky, et le « Frei­schà¼tz » de Weber, « Cel­li­ni » est la qua­trième nou­velle pro­duc­tion ou pre­mière en opé­ra cette année à  Salz­bourg, le fes­ti­val et théa­tral le plus pres­ti­gieux d’Europe.

Source : AFP

À propos : Fabien

Après avoir travaillé le chant au Centre d'Arts Polyphoniques de Paris, il entre en 1995 au Conservatoire de Gagny où il est l'élève d'Evelyne Razimowsky en classe de Chant et de Jean-Louis Calvani en classe d'Art Lyrique. Il poursuit ensuite son perfectionnement avec Florence Montana au Conservatoire de Vincennes, puis au Conservatoire de Musique de Nouvelle Calédonie.

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