La
Flûte Enchantée - Bastien et
Bastienne Mozart
Opéra Airs
d'Opéra, duos, trios, ensembles
vocaux,
Mise en
Scène Direction Piano Costumes d'après J.C. BAUDOIN, conçus par l'APAM de MILLY-LA-FORET |
Les Solistes M-C. MARTIN - E. RAZIMOWSKY - C.
MARTINIE - V. WUILLEME Le Monstre J-L. CALVANI Le Choeur de Villemomble AMODIO - ANDRIEU - BABILLOT - BACHELARD - BALLAND - BAILLY - BARDY - BENSAID - BERJET - BEUCHERE - BREGENT - BRUSSATIS BUQUET - CHEVALLEY - D'ABBADIE - DAUPHIN - DELACOUR - DELOUCHE - DOUYER - ESPOSITO - GARAMPON - GLATRON - HENNION LANSARDIERE - LESAGE - MAIER - MAILLARD - MANGE R. - MANGE C. - MANGON - MANIER - MARTIN - PERRODEAU - ROUANNE - ROY ROUSSELLE - SERIN - THOREL - TOUATY - TOULOUZE - TOYER - VALLEE - WEINTRAUB - ZAHREDJIAN - HUZARD J. - HUZARD J.L. MOREAUX - PEREZ - PRIVAT - TEISSERE - PALMIERI - ROBERT - MORISSET - LEBESQUE - DROUHARD - PEYLET - MBAYE - PELLERIN TEBOUL...
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Mozart, Wolfgang Amadeus (1756-1791), compositeur autrichien, parmi les grands musiciens de la période classique. Son uvre inépuisable et son extrême sensibilité ont fait de lui l'un des génies marquants de la musique occidentale. Né le 27 janvier 1756
à Salzbourg, il y fut baptisé sous le nom de
Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart. Son
père, Leopold Mozart, se chargea de son
éducation musicale. Il était chef d'orchestre
à la cour de l'archevêque de Salzbourg ainsi
que violoniste et compositeur. Un jeune prodige Dès l'âge de six ans, Mozart devint un virtuose du pianoforte, l'ancêtre du piano et du violon. Il étonnait par sa capacité à improviser et à déchiffrer les partitions. Il composa cinq courtes pièces pour pianoforte qui sont restées célèbres. En 1762, son père décida de l'emmener en tournée dans les cours d'Europe, où on lui fit un triomphe. Ces voyages furent éprouvant pour l'enfant. De cette époque datent les premières sonates pour clavecin et violon (1763), une symphonie (1764) et un premier essai d'opéra-bouffe, La Finta Semplice (1768). Décoré par le pape de l'ordre de l'Éperon d'or, il fut aussi nommé maître de concert auprès de l'archevêque de Salzbourg en 1769. Cette année-là, il composa Bastien et Bastienne, un Singspiel, sorte d'opéra miniature en allemand et, en 1770, on lui commanda son premier opera seria, un opéra sérieux, d'inspiration antique. Ce Mithridate, Re di Ponte, créé à Milan, assura à Mozart un succès international en tant que compositeur. De retour à Salzbourg,
Mozart réussit à s'imposer, malgré le
peu d'intérêt pour la musique du nouvel
archevêque. Les larges loisirs que lui laissaient sa
charge de maître de concert lui permirent de se
consacrer à la composition. Mais la survie
financière de la famille n'allait pas sans mal et, en
1777, Mozart, accompagné de sa mère, repartit
en tournée dans les cours allemandes et à
Paris Les années difficiles À la recherche d'un poste stable dans une cour d'Europe, Mozart connut plusieurs déceptions. Attiré par le prestige musicale de la ville, il gagna Mannheim où il espérait être reconnu. Il y tomba amoureux de la chanteuse Aloysia Weber. Incompris, rejeté, Mozart et sa mère rejoignirent Leopold à Paris. Échec amoureux, difficultés financières, Mozart fut marqué par l'arrogance des aristocrates et vécut la mort de sa mère à Paris comme un drame intime. Le retour à Salzbourg en 1779 mit fin à la période la plus sombre de la vie du compositeur. Messes, sonates, concertos, symphonies, Mozart fut au fait de sa maturité musicale. Il sut inventer un style particulier et se mit à exploiter de nouveaux moyens musicaux. Le succès d'Idoménée (1781) lui assura les faveurs de la cour salzbourgeoise juqu'à ce que les intrigues l'obligent à partir pour Vienne. Aidé par quelques amis, il espérait y vivre en donnant des leçons. C'est à cette époque que l'empereur d'Autriche, Joseph II, lui passa commande d'un nouveau Singspiel en allemand. Mozart, s'inspirant des "turqueries" alors en vogue, composa L'Enlèvement au sérail en 1782, année où il épousa finalement la sur d'Aloysia, Constance Weber. La pauvreté et la maladie rythmèrent la vie du nouveau couple Mozart. En collaboration avec le grand librettiste Lorenzo Da Ponte, Mozart put enfin donner la pleine mesure de son talent avec des opéras comme Les Noces de Figaro (1786), Don Juan (1787) et Cosi fan tutte (1790). Si le succès à Prague
de Don Juan fut retentissant, Mozart continua de souffrir de
l'indifférence viennoise. Seule une commande
impériale, l'opera seria La Clémence de Titus
(1791), sur un livret de Métastase, rendit à
Mozart un peu d'espoir. Alors qu'il travaillait à un
nouveau Singspiel sur un thème
féérique, La Flûte enchantée
(1791), Mozart reçut, selon la légende, la
visite d'une femme vêtue de noir qui lui commanda un
requiem. Il laissa inachevé cette uvre ultime
et sombre, et mourut à Vienne le 5 décembre
1791 des suites d'une insuffisance rénale. Sous une
pluie battante, le maigre cortège des fidèles
se dispersa, abandonnant le corps de Mozart à la
fosse commune. Ses dernières symphonies furent
créées sous la direction d'un autre
compositeur et son élève Franz Xaver
Süssmayr (1766-1803) paracheva la composition du
Requiem. Un compositeur de génie Sa mort prématurée et le relatif insuccès de sa carrière n'ont pas empêché Mozart de devenir l'un des musiciens les plus célèbres au monde. L'importance quantitative (plus de 600 uvres) et qualitative de la musique mozartienne démontra une immense puissance d'imagination et ce, dès son plus jeune âge. Il a abordé tous les genres avec talent : symphonies, musique de chambre, uvres pour pianoforte et concertos, mais aussi musique vocale, des fameux "Airs de concert" aux uvres religieuses, sans oublier bien sûr l'opéra. Il composait avec une facilité déroutante et souvent sans corriger ses partitions, son intuition première étant souvent la meilleur. Son uvre a su réconcilier la légèreté italienne et le savoir-faire contrapuntique des Allemands pour inventer cette synthèse musicale que l'on a appelée le style "classique", typique de la fin du XVIIIe siècle. Claire, concise, équilibrée, il souffle la vie dans la musique de Mozart, au travers de ce que l'on appelle la pulsion mozartienne, une puissance de rythme et d'inspiration qui rappelle les battements du cur. Passant de la légèreté à la gravité, les concertos sont de beaux exemples de contrastes et de la richesse des couleurs. Dans ses opéras, Mozart a su créer pour la première fois de vrais personnages, humains et fragiles, loin des chevaliers emplumés de l'opéra baroque. Entre force et tendresse, entre gaieté et tragédie, le langage de Mozart est universel.
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