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Choeur de
Villemomble

 

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Programme

 

SCHUBERT

Schubertiade

"An die Sonne"  4 voix mixtes
"Begräbnislied"

"Gebet"   Solistes : Françoise BRUSSATIS
                              Frédéric BUQUET
                              Gilles DOUYER
                              Fabien PEREZ

"Des Tages Weihe" 4 voix mixtes
"Lebenslust"

"Der Hirt auf dem Felsen"
               Soprano : Evelyne RAZIMOWSKY
               Piano :  Bruno PERBOST
               Clarinette : Jérôme PAPIN
 

MENDELSSOHN

Psaume 42, opus 42

"Wie der Hirsch schreit" Choeur
"Meine Seele dürstet nach Gott"  Air
"Meine Tränen sind meine Speise"  Récitatif et choeur
"Was betrübst du dich"   Choeur
"Mein Gott, betrübt ist meine Seele"  Récitatif
"Der Herr hat des Tages verheißen"  Quintet
"Was betrübst du dich"   Choeur final

Association Artistique et culturelle de Villemomble

 

SCHUBERT
« Schubertiade »
« Der hirt auf dem Felsen »
 

MENDELSSOHN
« Psaume 42, op.42 »
 
 

Choeur de
Villemomble

 

Jean-Louis CALVANI
Evelyne RAZIMOWSKY
Bruno PERBOST
Jérôme PAPIN

direction artistique
direction musicale
piano
clarinette


 Eglise Saint-Louis de Villemomble
14 Juin 1997

 

Choeur de Villemomble

Denise AMODIO
Françoise BABILLOT 
Andrée BACHELARD
Bruno BAILLY
Hélène BALLAND
Henri BARDY
Anne BENSAID
Chantal BERIET
Nathalie BEUCHERE
Françoise BOTTET
Danièle BREGENT
Françoise BRUSSATIS
Frédéric BUQUET
Claire-Lise CHEVALLEY
Noël DABBADIE
Paulette DELACOUR
Geneviève DELOUCHE
Gilles DOUYER
Bénédicte DROUHARD

Régine DUPOUY
Lise ESPOSITO
Michèle GARAMPON
Alain GLATRON
Marie-Claude HENNION 
Jacqueline HUZAR
Jean-Louis HUZAR
Odette LANSARDIERE
Chantal LESAGE
Jacques MAIER 
Catherine MANGE
Rolande MANGE
Jacqueline MANGON
Patrice MANIER
Marie-Cécile MARTIN
Mady MBAYE
Edith MOREAUX
Jacques MORISSET

Christine OUGIER
Lucille PELLERIN
Fabien PEREZ
Claude PERRODEAU
Christelle PEYLET
Guy PRIVAT
Cécile ROBERT
Didier ROUSSELLE
Philippe ROY
Janine SERIN
Aurore TEBOUL
Françoise TEISSERE
Monique THOREL
Eva TOUATY
Olga TOULOUZE
Nicole TOYER
Hélène VALEE
Agnès WEINTRAUB 

  

FRANZ SCHUBERT (1797-1828)...

Avec le recul des deux cents ans qui nous séparent de la mort de Schubert, il nous est plus facile d’estimer la place de ce créateur dans l’histoire de la musique, une place qui s’affirme être de jour en jour plus importante au fur et à mesure de la redécouverte de son œuvre, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Bien sûr, le domaine le plus fantastique de la révélation du génie schubertien reste le lied. Schubert, qui se voulait et se pensait comme un «chantre allemand», un «Minnesänger», d’une manière d’autant plus exigeante que l’environnement politique lui refusait le droit de l’être, a complètement bouleversé l’histoire de la mélodie accompagnée, l’histoire du lied, de sorte que son nom est immédiatement associé à ce genre musical.

Des grandes et folles ballades de l’adolescence, pleines d’imageries musicales, à l’expression visionnaire qui se dégage du cycle du «Voyage d’hiver» ou des lieder d’après les poèmes de Heine, il y a tout un chemin qui passe par plus de six cents lieder. Dans cette pratique, presque cette ascèse quotidienne du lied, au cours de quinze années de composition, le langage musical se condense, s’épure, devient littéralement prophétique, dans sa forme comme dans sa conduite harmonique. Ici, Schubert ouvre magistralement la voie aux musiques à venir.

...et les SCHUBERTIADES

«Alors vinrent des soirées Schubert, dites Schubertiades , avec de gais et joyeux compagnons. L’excellent Vogl chantait au mieux tous les admirables lieder, et le pauvre Franz Schubert devait accompagner, tant que ses doigts petits et courts pouvaient encore lui obéir. Notre Bertl, comme nous l’appelions parfois avec un accent cajoleur, devait jouer ses dernières valses et les rejouer sans fin jusqu’au cotillon final, en sorte que le petit homme tout en nage ne retrouvait sa tranquillité que pendant le modeste souper qui suivait.»
Telles étaient les soirées amicales, dites Schubertiades, qui furent la joie d’un des musiciens le plus solitaire qui soit, réunions amicales que Schubert a fort bien définies lui même dans une lettre à un ami : «Ce temps où, nous encourageant les uns et les autres, un effort unique vers le beau nous animait tous».

La plupart des poètes ici mis en musique sont aujourd’hui tombés dans l’oubli. On range par exemple Johann Peter Uz («An die Sonne») parmi les poètes du groupe anachréontique qui ont, en prenant modèle sur les Anciens, célébré la nature et l’amour. Mais il ne s’agit en fait que d’un seul aspect des choses, les poèmes d’Uz étant en partie emprunts de religiosité. Ce ne sont pas de simples méditations mais aussi des poèmes à plusieurs niveaux unissant une démarche théologique et l’expérience de la nature, le sentiment et la réflexion. Respectant le texte de base, Schubert alterne aussi les moyens expressifs : gravité de l’hymne, délicatesse des impressions, dramatisme figuratif. Chaque type d’écriture musicale trouve ici sa place jusqu’au fugato comme symbole du style le plus noble.

 

SCHUBERT "Ensembles Vocaux"


 

An die Sonne
(Hymne au soleil)

O soleil, souverain du monde qui éclaire
notre sombre horizon/existence
d’une noble lumière ; miracle sublime d’une main 
qui a déployé la voûte céleste et semé les étoiles !
Aujourd’hui encore, je vois ton éclat,
et la nature s’épanouit pour moi
en couronnes de fleurs.
Demain peut-être cesseront de chanter
pour moi les oiseaux au plumage diapré,
dans les champs et les bois.
 

Begräbnislied
(Chant funèbre)

Portons le corps en sa sépulture,
un jour la voix du juge l’appellera,
nous l’enterrons et il renaîtra,
s’élevant vers Dieu, transfiguré. 
O mortels qui êtes encore en vie, 
nfouissez ma dépouille putrescible, 
elle ne demeurera pas au tombeau,
car Jésus viendra rendre justice. 
Ah, Dieu de sacrifice ! Puisse ta mort
nous aider en notre ultime misère, 
que notre âme tout entière t’appartienne
et que notre fin vienne dans la joie.
 

Des Tages Weihe
(Bénédiction de la journée)

Maître du destin, porte ton regard
sur mon cœur plein de gratitude ;
la joie, de nouveau, nous habite,
toute douleur s’en est allée. 
Et la souffrance est oubliée,
à travers les brouillards rayonne
l’éclat de ton immense gloire,
auréolée d’étoiles brillantes. 
Tendrement tu pris des lèvres du père
la coupe amère des souffrances ;
ainsi ton extrême clémence
fut révélée au monde entier.
 

Lebenslust
(Joie de vivre)

Quand on ressent la joie de vivre,
on ne demeure pas solitaire, 
quand on est seul, quel désespoir,
qui peut trouver là du plaisir ? 
Etre en aimable compagnie,
en échangeant de doux baisers, 
vivre ensemble, les coeurs unis,
quelle âme n’en serait enchantée !

Gebet
(Prière)

Toi, source de bonté, toi,
source de toute puissance,
doux parfum qu’exhalent les fleurs,
violent grondement des batailles,
en tous lieux s’apprête pour toi
un temple et une cérémonie,
et en tous lieux tu es le guide de ceux
qui se laissent guider.

Tu lis aisément en mon coeur,
tu connais ses joies et ses peines,
douce flamme, mon pays m’appelle,
une mort glorieuse me réclame.
Une ferveur d’enfant s’y mêle,
dont je me sens tout pénétré ;
au dehors, des brasiers flamboient
consumant la honte, les péchés.

Je suis prêt à mourir en brave
dans la lutte au nom des ancêtres,
mais veuille protéger du malheur
enfant et femme à mon foyer.
A toi je voue l’élan d’amour
que mon cœur porte à ces deux êtres,
à toi aussi tout le courage 
dont l’ardeur gonfle ma poitrine.
Si la vie peut demeurer douce, Seigneur,
fasse qu’il en aille ainsi. 
Veille à ce que règne la paix,
la quiétude et l’intégrité.

Sinon, donne-nous la lumière
pour agir dans la nuit d’orage,
toi, force et amour éternels,
que ta volonté s’accomplisse.
Le destin que tu me réserves,
quel qu’il soit, Seigneur, j’y suis prêt, 
à d’humbles et charitables offrandes,
comme à d’intrépides combats.
Ton messager dans la lutte et l’errance,
ton messager dans la maison paisible, 
je le suis, puisqu’un jour, quoiqu’il advienne,
je trouverai le repos dans le ciel.
 

Der Tanz 
(La danse)

La jeunesse parle et rêve sans cesse 
de danses, de galops et de festins, 
mais une fois son but trompeur atteint, 
on l’entend sans trêve gémir et se plaindre. 
Tantôt c’est la gorge, tantôt la poitrine, 
toute joie céleste s’est évanouie.
« Puissé-je encore recouvrer la santé ! » 
Les yeux implorent le ciel, pleins d’espérance !

 

MENDELSSOHN "Psaume 42, op. 42"


 

Choeur

Comme languit le cerf après l’eau vive,
Ainsi languit mon âme vers toi, mon Dieu.
 

Air

Mon âme a soif de Dieu, du Dieu de vie.
Quand parviendrai-je à voir la face de Dieu ?
 

Récitatif et Choeur

Mes larmes sont mon seul pain,
la nuit comme le jour,
Moi à qui l’on dit à tout moment :
où est donc ton Dieu ?
Lorsque je m’en souviens, mon cœur en moi se brise.
Car je me mêlerais volontiers à la foule ondoyante
Pour aller avec elle vers la maison de Dieu,
Parmi les acclamations de liesse et de louange.
 

Choeur

Pourquoi t’affliges tu, mon âme, et pourquoi
es-tu si tourmentée en moi ?
Espère en Dieu ! Car je le louerai encore,
afin que sa face me vienne en aide.

 

Récitatif

Mon Dieu, mon âme vient-elle à défaillir,
je songe alors à toi !
La masse de tes flots déferle et ouvre ici un abîme,
Et là-bas un autre abîme ;
la masse de tes flots passe sur moi.
Mon Dieu, mon âme est affligée !
 

Quintet

Le jour, le Seigneur m’a promis sa grâce,
Et la nuit je chante et prie le Dieu de ma vie.
Mon Dieu, mon âme est affligée en moi,
pourquoi m’as-tu oublié ?
Pourquoi dois-je m’en aller si triste, 
accablé par mon ennemi ?
 

Choeur

Pourquoi t’affliges tu, mon âme et pourquoi 
es-tu si tourmentée en moi ?
Espère en Dieu ! Car je le louerai encore,
afin que sa face me vienne en aide.
Car je le louerai encore, parce qu’il est le salut
de ma face et mon Dieu.
Loué soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
maintenant et à jamais !

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