« Ah, fuyez… » : Rollando et le crac, erreur ou fatalité ?

D’apràƒ¨s vous, c’est excu­sable ou pas ce crac à  la fin de son air qui gàƒ¢che sa per­for­mance ? A part àƒ§a, je trouve son interpràƒ©tation pas trop mal. Pour un estran­ger il s’en sort plutàƒ´t mieux que d’autres (d’autres estran­gers) avec le franàƒ§ais. Il passe beau­coup ses aigus « en force », avec des accents qui peuvent paraàƒ®tre vul­gaire niveau pro­non­cia­tion, mais glo­ba­le­ment pour une que je trouve sou­vent lourde c’est plutàƒ´t bien. Mais est-ce digne d’un de classe inter­na­tio­nale ? Ce crac sur la fin, c’est dàƒ » à  un registre qui ne lui convient pas et dont il devrait s’abs­te­nir ? une erreur passagàƒ¨re comme cela peut arri­ver aux plus grands chan­teurs ? c’est le signe d’une tech­nique insuffisante ?

J’ai peine à  croire que Rol­lan­do ne soit pas un bos­seur, donc j’àƒ© l’idàƒ©e du type qui ne tra­vaille pas assez pour maàƒ®triser sa tech­nique. Peut-àƒªtre la fatigue : il tra­vaille trop. Peut-àƒªtre l’i­gno­rance : il tra­vaille mal. Ou peut-àƒªtre que cet air n’est pas pour lui, mais je n’en suis pas convain­cu. A votre avis ?

À propos : Fabien

Après avoir travaillé le chant au Centre d'Arts Polyphoniques de Paris, il entre en 1995 au Conservatoire de Gagny où il est l'élève d'Evelyne Razimowsky en classe de Chant et de Jean-Louis Calvani en classe d'Art Lyrique. Il poursuit ensuite son perfectionnement avec Florence Montana au Conservatoire de Vincennes, puis au Conservatoire de Musique de Nouvelle Calédonie.

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