Comme promis voici la suite de « Das Rheingold », à savoir « Die Walküre ».
D’abord ce qui frappe … sur l’œuvre proprement dite, pour celui qui comme moi découvre cet opéra, c’est le changement de ton total par rapport à Das Rheingold.
Ici on abandonne, les nains, les géants, l’or, les profondeurs du Rhin, les châteaux imaginaires … il est question d’amour.
Aussi on comprend pourquoi cet opéra fut le plus joué des 4.
Les personnes allergiques aux mises en scène classiques (mais respectueuses à la lettre des indications de Wagner) doivent passer leur chemin, bien que la dimension fantastique étant relativement effacée en comparaison des autres épisodes, cela devrais leur poser moins de problème.
Vocalement c’est du grand spectacle :
Un Wotan impérial, mais aussi qui sait exprimer sa douleur au moment fatidique. Une Brà¼nnhilde touchante tout simplement.
D’ailleurs leur duo final, est à mon goût le moment le plus émouvant de cette représentation.
A coté il y a Jessie Norman en Sieglinde, très émouvante elle aussi. Quand à Siegmund, son physique ingrat pour un amoureux, ne l’empêche pas de bien chanter.
Bon à bientôt pour … Siegfried :b