A propos

Club Opéra

Site dédié à  l’art lyrique, le chant, l’o­pé­ra, l’o­pé­rette : pro­mo­tion de spec­tacles, concerts, forums, pré­sen­ta­tion d’en­sembles et d’ar­tistes, pho­tos de scène, cartes pos­tales, extraits musi­caux et vidéo.

Club Opé­ra, c’est le site des pas­sion­nés d’o­pé­ra avec des vrais mor­ceaux de chan­teurs dedans aux anti­podes des stars aca­dé­mi­teuses, avec des vrais extraits musi­caux qu’on ne voit pas ailleurs et qu’on peut même écouter.

 

Fabien PEREZ – Baryton Basse

Après avoir tra­vaillé le chant au Centre d’Arts Poly­pho­niques de PARIS, il entre en 1995 au Conser­va­toire de GAGNY où il est l’é­lève d’E­ve­lyne RAZIMOWSKY en classe de Chant et de Jean-Louis CALVANI en classe d’Art Lyrique. Il pour­suit ensuite son per­fec­tion­ne­ment avec Flo­rence MONTANA au Conser­va­toire de VINCENNES, puis au Conser­va­toire de Musique de NOUVELLE CALEDONIE.

Sa voix de Bary­ton-Basse lui per­met d’a­bor­der des rôles tels ceux de :

  • Hérode & Le Père de Famille dans « L’En­fance du Christ » de BERLIOZ
  • Don Gio­van­ni & Lepo­rel­lo dans « Don Gio­van­ni » de MOZART
  • Saras­tro dans « La Flûte Enchan­tée » de MOZART
  • Le Comte & Bar­to­lo dans « Les Noces de Figa­ro » de MOZART
  • Don Alfon­so dans « Cosi Fan Tutte » de MOZART
  • Don Pas­quale dans « Don Pas­quale » de DONIZETTI
  • Fies­co dans « Simon Boc­ca­ne­gra » de VERDI
  • Uber­to dans « La Ser­va Padro­na » de PERGOLESI
  • Cal­chas dans « La Belle Hélène » d’OFFENBACH
  • Lari­vau­dière dans « La Fille de Madame Angot » de LECOCQ

Il par­ti­cipe aus­si à  des créa­tions contemporaines :

  • Joce­lyne KISS « Les Glos­so­la­lies d’Or­phée » (Fes­ti­val de l’Art Virtuel),
  • Roger BOUTRY « O Paix » (50ème anni­ver­saire des Droits de l’Homme).

Extraits vidéos

 « Il n’est pas facile d’être une jeune basse : il faut jouer des rôles de vieux ; être un vieux ténor est encore plus dif­fi­cile, car il faut jouer les jeunes amou­reux. Tan­dis que les basses mûrissent, les ténors finissent par être trop mûrs. Quand les basses entrent en scène, avec leur viri­li­té bien assu­mée, on sent leur poids, on sait à  qui on a affaire. Et les bary­tons ? Variante aiguë de la basse – plus jeune, plus agile, par­fois bagar­reuse ou intri­gante, tou­jours active. Dans les deux cas, des hommes, des vrais !

Quel est, fina­le­ment, l’in­té­rêt des ténors ? L’ai­gu ! On a besoin des ténors parce que toute pièce doit avoir un amou­reux, mais mis à  part l’a­mour, il n’y a rien à  attendre, dans la dra­ma­tur­gie, de ces che­va­liers du contre-ut. Les vrais acteurs sont les basses et les bary­tons, ce sont eux les puis­sants (poli­ti­que­ment et socia­le­ment), eux qui tirent les ficelles, eux qui prennent des déci­sions, qui ont en main la vie et la mort ou, en tout cas, l’argent. »

No Tenors Allo­wed – Hamp­son & Ramey – TELDEC (1998)