La Traviata fait partie de ce que l’on appelle désormais la trilogie populaire de Giuseppe Verdi (les deux autres opéras étant Rigoletto et Il Trovatore). Elle permettra au compositeur italien de connaître, une gloire non seulement internationale, mais de son vivant. Il considéra par ailleurs que La Traviata était l’opéra le plus en phase avec l’époque fabuleuse qu’il traversait alors.
Dans sa mise en scène, Stephano Mazzonis di Pralafera a voulu débuter l’opéra par la vente aux enchères des biens de l’héroïne après sa mort, comme dans l’œuvre originale de Dumas fils et conformément à ce qui s’est passé à la fin de la vie de Marie Duplessis. De là , sa vision tient compte des intentions de Verdi en transmettant les sentiments douloureux d’une femme aimée et méprisée dans le même temps par une société bourgeoise irrespectueuse des bons et vrais sentiments.
Les camélias, les fleurs préférées de La Dame aux Camélias, sont aussi le fil rouge qui lie toute l’histoire et sont omniprésents pendant tout l’opéra. Ils sont le symbole de la disponibilité de l’héroïne : quand Violetta est disponible, elle porte un camélia blanc et, cinq jours par mois, elle porte un camélia rouge.
Opéra en trois actes de Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
d’après La Dame aux camélias
d’Alexandre Dumas fil
Direction Samuel Jean
Direction du Chœur Aurore Marchand
Études musicales Hélène Blanic
Mise en scène Stefano Mazzonis di Pralafera
Décors Edoardo Sanchi
Costumes Kaat Tilley
Lumières Franco Marri
Violetta Valéry Maria Teresa Leva
Flora Bervoix Sophie Pondjiclis
Annina Aline Martin
Alfredo Germont Davide Giusti
Giorgio Germont Ernesto Petti
Gastone de Letorieres Eric Vignau
Il Barone Douphol Jean-Marie Delpas
Il Marchese d’Obigny Hugo Rabec
Il Dottore Grenvil Georgios Iatrou
Giuseppe Olivier Trommenschlager